Oui j'écris sa vie !
J'crois que c'est long... Bon courage !
Nous sommes le mardi o6 janvier 2oo9, une journée comme les autres vient de commencer... ou presque.
Je me lève -comme d'habitude- et prépare mon sac en sachant que ce soir, je ne dormirai pas chez moi mais chez une Pat'in net, une amie qui m'accueille dans son intimité.
La journée se passe -comme d'habitude- Je suis angoissée. Pourquoi ? Je ne sais pas, un drôle mélange d'émotions trotte en moi... Je sais que Marie est tendue à l'idée de laisser sa puce d'un mois, j'ai peur que le concert ne soit pas à la hauteur de mes espérances, je me demande si je ne vais pas me lasser de voir Patrick sur scène... Bref, je suis tendue et j'ai mal au ventre... J'espère que cela va s'estomper en me rapprochant de l'heure fatidique.
17h35 : Fin des cours. Ouf, je ne tenais plus en place sur ma chaise, j'étais prête à bondir depuis déjà plus d'une demi heure... Aussitôt dit, aussitôt fait, manteau sur le dos, sac sur l'épaule, me voilà partie presque en courant pour prendre le bus qui m'amènera à la gare.
Il fait froid et le trajet en bus ne semble pas s'arrêter... Quelques sms à Émilie pour savoir à quelle heure j'aurai un train (les horaires que j'avais vu le matin même n'allaient plus puisque j'avais du retard)
18h28 : Je suis dans le train, mais est-ce le bon ? Je me suis précipitée vers la voie tellement rapidement que je n'ai pas vraiment regardé si c'était la bonne. Je n'ose pas demander aux gens qui m'entourent si la destination est celle espérée de peur d'avoir l'air ridicule... Alors j'attends... Le train part avec quelques minutes de retard, ce qui ne fait que renforcer mon angoisse et mon mal de ventre. J'entends la voix du chauffeur qui me rassure quant à la destination du train, je n'ai plus qu'à prendre mon mal en patience...
Plus je me rapproche de Marie, et plus je suis tendue à l'idée de vivre ce concert...
19h20 : J'arrive à la gare de Valenciennes où m'attend le mari de Diabounette. En quelques minutes nous rejoignons Marie qui était restée au chaud avec la puce. Elles sont mimi toutes les deux sur le canapé...
Marie est angoissée, elle court par ci par là pour faire un sandwich, préparer ses affaires, vérifier si les places sont là, changer la couche de la puce...
19h55 : Départ vers Saint Amand. La route est gelée, nous avançons prudemment mais surement pour rejoindre le Loup...
Une fois devant le Pasino, la tension n'est toujours pas retombée bien au contraire, je suis de plus en plus tendue... J'essaie de me détendre en racontant n'importe quoi à Marie... Je veux faire de la patinoire dans la fontaine juste devant... Je dissuade Marie de courir dans le fossé...
On se décide finalement à rentrer (ben ouais, faut dire qu'il caille dehors). On passe devant le stand de Stéphane, mais celui ci n'est pas là. On se faufile dans la queue et on attend. On aperçoit Romy qui parle avec les gardiens alors je dis à Diab 'Oh, p'tet qu'ils veulent pas le laisser rentrer parce qu'ils savent pas qui il est... :O' Puis là... Stéphane apparait avec ses programmes. Et, gros choc... il a pu de cheveux... !!! (Il les a coupé en fait...) On ne l'aborde pas, on est timide nous...
On rentre, une hôtesse nous place et on est très loin de la scène. La salle étant petite, nous voyons quand même assez bien, mais si pendant le concert on peut se rapprocher, c'est sûr, on le fera. Nous sommes à gauche, juste à côté de l'allée. Stéphane passe à plusieurs reprises à côté de moi, mais à aucun moment je n'ose l'aborder, je me contente de rire toute seule! (va savoir pourquoi...)
20h40 : Petit speach de Steph à propos des photos/films/portables.
Les lumières ne tardent pas à s'éteindre... et je suis toujours aussi tendue et stressée...
Quelques accords de guitare, et la silhouette de Patrick apparait là-bas sous les applaudissements du public nordiste. Il s'avance et s'assoit sur sa chaise puis 'Dans ma poitrine, à cause de vous, j'ai l'coeur qui bat, tout fou, tout fou'. J'esquisse un sourire puis me mets à chanter avec lui. La salle est calme, très calme, nous sommes peu nombreuses à chanter. Patrick me semble loin, on le voit tout de même bien, mais je suis quand même un peu triste d'être dans le fond... Puis il entame 'Qui a le droit' avec un public qui chantonne mais qui reste très sage... Pendant quelques chansons, Marie et moi avons envie de chanter, de bouger, de taper des mains, mais la salle étant très calme, nous n'osons pas vraiment. Quelques chansons se passent et je n'arrive pas à me détendre, j'ai toujours mal au ventre et les jambes qui tremblent... C'est l'horreur, si je passe tout le concert dans cet état là ça va être la cata et je n'en serais que très déçue......
Il s'étale sur sa bande de pote, n'oubliant pas de citer le Lycée Henri IV... (ça ne m'a même pas énervée, au contraire j'ai rigolé intérieurement en me disant 'Et c'est repartiiit' !)
Sa p'tite blague sur le PS ne fût pas terrible... Beaucoup moins drôle que d'habitude avec une Version moins péchue au piano. (en même temps, ce n'est plus tellement d'actualité maintenant...)
'Et toi Pascale, tu t'marres toujours pour rien' Youhou, cette fois il l'a dit. Marie me prend par les épaules en chantant cette phrases et on en rigole toutes les deux.
Puis au moment de 'Alors Regarde' je dis à Marie qu'à la fin de la chanson, quoiqu'il arrive, je m'en fiche, je descends... Hop, fin de la chanson, ni une ni deux, nous descendons en bas des marches... (j'ai d'ailleurs faillit me casser la gueule, hum, je me suis peut être un peu trop emballée!) Nous avons été dans les premières à descendre alors nous sommes tout près, à côté du premier rang. C'est fou cette proximité... Ça y est, je le sens tout près, je le vois bien. Il est beau, souriant et il observe beaucoup les gens de devant. Je commence enfin à me détendre !
'Lâche toi'... ah le coquiiin... J'adooore cette chanson! Ca y est, Marie est désormais aussi une Coqu'in Net du Loup !
'Marre de cette nana là' ... Juste... Wouah... Il a croisé mon regard. Je me demandais si c'était bien moi qu'il regardait et la phrase de Marie 'Eh il t'as regardé là nan ?' me conforte... Oui oui, c'est bien mon regard qu'il a croisé. Aie, une tite douleur dans le ventre... Et puis vient le tour de Romy, je croise également son regard à plusieurs reprises, cela me met quelque peu mal à l'aise alors je décide de ne regarder que Patrick... Et puis je croise à nouveau son regard... Je suis sur un petit nuage, j'ai les yeux qui pétillent et je dois avoir les joues toutes rouges car je les sens bien chaudes!!! Ce n'est que du bonheur.
Voilà qu'il présente Romy... Pauvre petit, il a voulu faire le malin en patinant devant le Pasino, résultat des courses ; Un nez tout moche avec un gros bobo et un p'tit tour aux urgences... Patrick s'est foutu de lui ; 'Ben ouais, il a pas pu mettre ses mains pour protéger son visage parce qu'il tenait ses jetons' (de Poker bien entendu) et Romy qui ne se laisse pas démonter ; 'Ben il fallait bien qu'il y en ai un qui gagne' ! Bing, dans les dents du Loup...
Grande ovation pour Romy !!! (Bref, tout ça pour dire que j'ai échapé belle aux urgences en ne patinant pas sur la fontaine...)
Vient le moment de 'Oui', nous sommes assises par terre, je suis recroquevillée et j'écoute. Je me laisse aller, je profite. Les larmes montent, mes yeux piquent... Et je sens quelque chose d'humide et de chaud couler le long de ma joue... Depuis le début cette chanson me fait beaucoup d'effet et mouille mes yeux, mais jamais de grosses larmes n'avaient réellement coulées... Je suis très émue, très touchée par cette chanson que j'aime de plus en plus.
Patrick poursuit par la chanson de abba 'The winner machin chose', donc le changement de rythme n'est pas trop brutal et je peux me remettre doucement de mes émotions... Puis nous voilà debout sur le 'café des délices' et heureuses de constater que le Ding Dong était présent, bien en place... Puis il nous fait danser sur 'Mon amant de saint Jean', la salle debout et qui tourne...
Hop le voilà au piano pour 'Casser la voix'... Jamais cette chanson n'a été aussi ratée pour moi... Les flash fusaient à droite à gauche, c'était énervant au plus haut point, ça a tout gâché. Grosse pensée pour vous lors des 'Oooohhh Oooohh Ooooh Ooooh'. Je me suis aussi rendu compte que quand Patrick fait son truc au piano quand on chante ça, il finit pas un jeté de tête en arrière... et de près, je le trouvais vraiment ridicule à faire ça... Je rigolais toute seule!
Il enchaîne 'Vienne' et les flash ne s'arrêtent pas. Il a la classe de ne pas interrompre la chanson, mais dès qu'elle est finie, il nous regarde et dit tristement que jamais il ne s'était encore trompé dans les paroles de cette chanson, mais que là si, et que la raison c'était les flash incessants... Il est déçu car on avait vécu un super concert et il ne veut pas que cela gâche la fin du spectacle.
Donc fin du concert un peu moins chouette pour ma part, je n'étais plus dedans, j'avais décroché.
Quand même un peu émue sur 'Vous', mais plus parce que je me remémorais son regard sur 'Marre de cette nana là' et par le fait de savoir que je ne reverrai plus sa frimousse avant 5mois, que par la chanson en elle-même.
Il sort sous les applaudissements, nous le rappelons par des 'Ooooh Ooooh Ooooh Ooohh', il revient, nous remercie, nous dit 'rentrez bien' et s'en va. Les lumières se rallument, nous retournons sans tarder à nos places chercher manteaux et sacs et zou, direction la sortie.
Nous passons par le merchandising car je tenais à acheter un calendrier. J'en profite pour dire à Stéphane qu'il a le bonjour des Pat'in net, il me répond 'ah tu leur diras le bonjour aussi, je n'ai pas pu passer encore...' donc je lui dis 'Bah oui, on a vu, mais faudra venir quand même...', il me dit qu'il faut oui, qu'il n'a pas eu le temps et qu'il a été malade et me redemande de bien passer le bonjour en tout cas...
Zou, direction la voiture, direction Valenciennes, direction le retour à la réalité.
On apprend en rentrant que la puce a pleuré pendant 1h30 et s'est calmée après. Pendant que Marie nous servait un coca (bah c'est que ça donne soif de chanter), j'ai eu la jolie Romane dans les bras... nia nia nia!!! lol
Et puis sans plus tarder, j'ai sauté sous la couette de Julie la tête pleine de beaux souvenirs... Pleine de regards Brueliens... Les yeux plein d'étoiles!
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