ce grand artiste qui a fait déchainer les foules est mort il y a 30ans
toutes les télés lui rende homage
un artiste qui aurait durer tres longtemps mais bon la vie en a voulu autrment
qui n a pas danser et chanter sur du cloclo moi ca a bercer un peu mon enfance car mon pére aimait bien le 1er 45 tout ue j ai entendu de lui c'etait le lundi au soleil
Trente ans après sa mort, Claude François est toujours rentable
11 mars 13:16 - PARIS (AFP) - Trente ans après sa mort, le 11 mars 1978, Claude François reste un artiste rentable: ce chanteur qui se rêvait aussi businessman a vendu presque autant de disques depuis sa disparition que de son vivant et sa carrière posthume génère chaque année quelque 10 millions d'euros.
Une centaine de personnes se sont retrouvées mardi dans l'ancienne demeure de Claude François à Dannemois, près de Paris, pour honorer la mémoire du chanteur à l'occasion du trentième anniversaire de sa disparition.
Les fans se sont rassemblés dans cet ancien moulin où Claude François a vécu et élevé ses enfants pendant près de dix ans. Plusieurs avaient fait le voyage depuis l'ouest et le sud de la France, ou encore la Belgique. Ils se sont ensuite rendus jusqu'au cimetière où repose l'artiste décédé le 11 mars 1978.
Certains ont fleuri la tombe et une gerbe a été déposée. D'autres ont laissé des mots ou des poèmes. Tous se sont recueillis pendant un quart d'heure dans le silence.
"Pour ses fils, l'essentiel est de gérer cette carrière posthume sans trahir sa pensée artistique", affirme à l'AFP Fabien Lecoeuvre, responsable du développement et de la communication de Flèche Productions, la société des fils du chanteur, Claude Junior et Marc.
Ce professionnel de la communication s'occupe du "développement artistique" de cette carrière post mortem depuis 1992, comme il le ferait pour un artiste vivant. M. Lecoeuvre a d'ailleurs publié il y a quelques mois "Je soussigné", un livre où sont compilés d'anciens propos du chanteur et qui se veut une "autobiographie posthume".
Selon Flèche Productions, Claude François, dont on célèbrera mardi le 30e anniversaire de la disparition à l'âge de 39 ans, a vendu en tout 61 millions de disques: 35 millions de son vivant, entre son premier succès ("Belles, belles, belles") en 1962 et sa mort d'une électrocution dans sa salle de bains, et 26 millions depuis.
De même source, il s'écoule chaque année entre 180.000 et 200.000 albums de Claude François et de 80 à 100.000 DVD. Les revenus annuels générés par son oeuvre sont compris entre 8 et 10 millions d'euros. Ces montants, qui concernent des années normales, devraient connaître une hausse notable grâce au 30e anniversaire, avec la réédition de plusieurs best of et coffrets.
L'an dernier, "Cloclo" est passé à 130 reprises à la télévision (174 en 2006).
Dans cette gestion de carrière peu ordinaire, "la difficulté est de faire du neuf avec le passé", souligne M. Lecoeuvre, qui était consultant pour le film "Podium" en 2004, avec Benoît Poelvoorde dans le rôle d'un sosie du chanteur.
"Pour devenir une légende, il faut un lien indispensable avec la jeunesse, ajoute-t-il. Il a gardé ce lien jusque dans les discothèques grâce à plusieurs chansons, dont +Alexandrie, Alexandra+ ou +Magnolias for ever+. C'est ce qui lui permet de traverser le temps".
Selon Claude François Jr., "ce succès intergénérationnel serait pour lui une grande fierté".
"Depuis dix ans au moins, je me demande si cela ne va pas s'arrêter l'année suivante, explique-t-il à l'AFP. On peut parler de phénomène de société. Ses chansons accompagnent les moments heureux du public et sont des valeurs sûres des mariages et des fêtes".
Claude François Jr. s'apprête à lancer le site claudefrancois.fr, sur lequel les internautes pourront adhérer à un fan club.
Au-delà de ses rengaines accrocheuses, de ses brushing, de ses Clodettes et de ses tenues à paillettes qui semblent très kitsch aujourd'hui, Claude François a eu de son vivant une démarche d'homme d'affaires inédite pour l'époque.
Ce bourreau de travail, décrit comme tyrannique, irascible et mégalomane, s'était constitué un petit empire: les disques Flèche, créés en 1967, le magazine Podium, racheté en 1972 et qui nourrissait le culte de la personnalité dont "Cloclo" faisait l'objet (il dirigeait son propre fan club), la revue de charme Absolu, l'agence de mannequins Girl's Models et même une marque de parfum, "Eau Noire".
Mais entrepreneur doué ne signifie pas bon gestionnaire. Dans le livre "Claude François, mon frère", sa soeur Josette révèle que peu avant sa mort, il voulait démanteler son empire pour solder ses dettes.
© 2008 AFP